Kolett Gérard est professeur d’arts plastiques au centre culturel de Ramonville. Autodidacte, elle a passé un master en recherche et création artistique pour pouvoir enseigner les arts et ainsi se poser après avoir, beaucoup voyagé. De ses périples, elle donne des pistes de créativité à ses élèves comme pour cette série consacrée à l’art aborigène qui naît des rêves et des symboliques. L’exposition reprend tous les travaux de l’année réalisés par les adultes, les adolescents et les enfants de ses ateliers. «Je fais par cycle d’apprentissage. Il y a eu un cycle pour la gravure que je pourrais développer l’année prochaine grâce à une petite presse que nous avons acquise. Elle nous permettra de faire de la gravure à la pointe sèche, de la linogravure et du monotype», explique Kolett. Toutes les techniques sont représentées dans cette exposition : des dessins de nus d’après modèle vivant au fusain, des tableaux composés à l’encre, des collages de matière sur carton, des tableaux sur le thème de la marine. «Pour ce thème nous sommes allés en extérieur faire des croquis, au bord du canal». L’art brut est aussi un vaste champ d’investigation de l’imaginaire. À partir de matériaux, d’objets variés d’autres formes sont ainsi créées. C’est un atelier dynamique, créatif à l’image de son animatrice. Les cours sont d’ailleurs complets pratiquement d’une année à l’autre, d’autres créneaux seraient les bienvenus pour répondre à la demande.
L’exposition est au centre culturel, visible aux heures d’ouverture. Le vernissage a lieu mercredi 18 juin, à 18 h 30.
La Dépêche du Midi 14 juin 2014