Une instance de coordination et de concertation sur le Canal du Midi : c’est là-dessus que Kader Arif, député de la 10e circonscription de Haute-Garonne, planche, en compagnie du club économique «Toulouse au fil de l’Ô», que préside Valérie Piganiol. D’autres avant Kader Arif se sont certainement échinés, ou s’échinent encore, à promouvoir celui que l’on nomme aussi le «Canal des Deux Mers» comme le rappelle Alain Chatillon, sénateur-maire radical de Revel. Ce dernier qui, hier, ne cachait pas son agacement devant le barnum que génère déjà la nouvelle instance en gestation, laquelle cherche encore son nom. «Réfléchir, trouver des opérations cohérentes pour l’avenir du Canal, je suis d’accord, mais cela n’est pas nouveau», raille Alain Chatillon, à l’origine du Groupement d’intérêt public (GIP) mêlant région, départements ou encore Agence de l’eau.
Toujours est-il qu’hier l’espoir était de mise chez Kader Arif, qui a rendu publiques les 11 propositions du comité de pilotage de la fameuse instance à venir. Protection du nom «Canal du Midi», plan de sauvegarde des maisons éclusières et du patrimoine bâti, gestion des boues du Canal susceptibles d’être contaminées par les spores du chancre coloré, audit sur la qualité des eaux, élaboration d’un pôle de développement économique des abords du Canal, jusqu’à envisager la création d’un «Parc naturel régional pour le Canal du Midi» : autant de préoccupations qui devraient être affinées lors du groupe de travail à huis clos qui devrait se tenir début novembre.
X.H.
LA DEPECHE DU MIDI