Dès le moyen âge, au centre de la rue des villes et villages, une rigole recueillait les eaux de pluie et les immondices jetés du haut des fenêtres, comme il y a 350 ans !» rappelle un communiqué du réseau associatif Toulouse au fil de l’eau, «chaque jour aux abords de nos canaux, nous découvrons les rejets de notre société et dernièrement les découvertes macabres ont confirmé cette «culture». L’actualité sordide, reprise à l’unisson par les médias français et étrangers, avec les appels téléphoniques pour les demandes de nos commentaires qui en découlent, vient nous remettre en pleine figure cette utilisation du canal du Midi comme un dépotoir au fil de l’eau». Pour le mouvement associatif, «Nous devons en 2016, année du 350e anniversaire de l’édit royal, des 20 ans de l’inscription à l’Unesco et des trois ans, en septembre, de la Conférence mondiale des canaux à Toulouse, élaborer un Plan global pour l’avenir économique, environnemental, social, et patrimonial du canal du Midi et du canal des Deux- mers».
La Dépêche du Midi