Avec moins de 10 stands, le marché du jardin Monplaisir du samedi, au bord du Canal du Midi, est un lieu de partage des produits et des nouvelles énergies. Allons-y à vélo.
Toulouse, ville des adresses secrètes qui ne le restent pas longtemps, offre un nouveau lieu aux dénicheurs de bonnes affaires. C’est le marché du jardin Monplaisir, qui pousse le samedi matin, depuis le printemps, au bord du Canal du Midi, à quelques pas du musée Georges-Labit. Parmi les 36 marchés hebdomadaires que compte la ville, c’est le deuxième rendez-vous bio (le premier se tient le mardi et le samedi square de Gaulle, au Capitole).
Un écriteau calé par un panier plein de légumes invite à emprunter l’allée en courbes du jardin… À droite en entrant, M.Larrieu, qui parfois cuit son pain sur place dans un four à bois, est installé près d’Aude et Gabriel, producteurs de légumes dans la vallée de la Lèze, qui déballent leurs tomates et courgettes bio à prix compétitif (- de 3 €). Autre provenance, Jérémie, de Monclar-de-Quercy, se spécialise dans les petits formats de betteraves, fenouils, concombres, physalis (amour-en-cage). C’est sa première année de production sur une parcelle rebaptisée «la ferme du père Foret», menée avec le concours de wwoofers (jeunes routards paysans). On est ici dans le partage : Marlon, revendeur de fruits, vient peser sur le stand de Jérémie pour cause de panne de balance… Savons artisanaux et superaliments, produits de la ruche, on trouve aussi un producteur local de spiruline, l’algue tropicale qui prospère dans les bassins de Nicolas, à Labège : «Je me suis lancé sans terre et sans le sou», raconte-t-il sous le parasol vert d’eau, qui protège ses petits sachets à 15 € (les 100 g).
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