Agen : un nouveau film sur le créateur du canal en préparation – L'Officiel du Canal du Midi

Agen : un nouveau film sur le créateur du canal en préparation

Le musée des Beaux-Arts d’Agen accueille ce mardi les caméras de Jean Périssé qui va tourner un nouveau documentaire sur Pierre-Paul Riquet. Et pour le promouvoir, il a fait appel au chanteur lyrique Christian Moulié
le-realisateur-jean-perisse-et-le-chanteur-lyrique-christian_3760720_1000x500
« Quand j’ai lu dans la presse que Jean Périssé allait tourner un documentaire sur Riquet, je l’ai contacté tout de suite », explique Christian Moulié, chanteur lyrique et compositeur. « Le Songe de Naurouze » sera tourné en octobre prochain, mais on s’occupe déjà de sa promotion. Dans ce but, le réalisateur Jean Périssé et son équipe occupent, ce mardi, une salle du musée des Beaux-Arts d’Agen dédiée aux peintures françaises du XVIIe siècle.

A l’issue du tournage, trois clips mettront en scène le ténor gascon interprétant « Me cal mouri » du poète Jasmin et deux de sa propre composition. Avec pour but de faire résonner le projet cinématographique de Jean Périssé dans le milieu mélomane.
Déjà un documentaire en 2014

L’étape suivante pour Christian Moulié consistera à partir en tournée dans la région Midi-Pyrénées avec ses collaborateurs violoniste, pianiste et accordéoniste. Le tout pour promouvoir l’histoire de Pierre-Paul Riquet et son œuvre phare : le canal des Deux-mers.

Le film de Jean Périssé succède à son documentaire « La Fabuleuse histoire de Monsieur Riquet » (2014), à nouveau projeté aux Montreurs d’images. « J’espère, avec ce nouveau film « Le Songe de Naurouze », sensibiliser les spectateurs au chantier utopique du grand architecte Riquet ».

Mais qui est Pierre-Paul Riquet ?

Des affaires à l’architecture, le natif de Béziers et fils de notables et de commerçants a profondément marqué la terre du Sud. Une marque qui s’étend aujourd’hui des terres toulousaines à la côte sétoise, sur le sillon de 241km formé par le Canal du Midi.

L’homme bâtit sa fortune comme « gabelou », ancien terme pour désigner les douaniers qui récoltaient la « gabelle ». Lui et sa fortune s’installent en 1637 à Revel (Haute-Garonne) et marient la fille d’une famille bourgeoise, Catherine de Milhau. Là, entouré de ses cinq enfants, l’architecte en devenir mûrit le projet de bâtir un canal qui relierait l’Atlantique à la Méditerranée.

Quand son ambition se matérialise grâce à l’aval de Colbert, Riquet mobilise plus de 12 000 ouvriers sur le chantier et débourse de sa poche deux millions de livres sur les dix-sept ou dix-huit mille que nécessitent le chantier. C’est le second projet le plus coûteux du Royaume, après le château de Versailles.