Le traitement phytosanitaire du chancre coloré se prépare. (Archives)
Une réunion cruciale pour envisager l’option « vaccination » est programmée le 15 janvier au ministère de l’Agriculture à Paris.
« C’est une avancée sérieuse, même si ce n’est pas gagné ». C’est ainsi que le sénateur Roland Courteau a commenté, jeudi soir, l’organisation d’une réunion au ministère de l’Agriculture, le 15 janvier, pour définir le protocole de traitement à mettre contre le chancre coloré qui décime les platanes du canal du Midi.
Ce traitement phytosanitaire innovant, alternative à l’abattage déjà pratiqué, est ardemment soutenu par des maires, à l’instar de Patrick Maugard, à Castelnaudary, et Yves Bastié, à Sallèles-d’Aude.
Incidence du traitement
Le 15 janvier, des représentants de Voies navigables de France, gestionnaire ; du Cetev (Centre d’expertise en techniques environnementales et végétales) ; de l’Anses (Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail) et du ministère de l’Agriculture, pilote de l’opération, étudieront les zones à traiter, le calendrier, mais aussi l’incidence du traitement sur l’environnement, les riverains et les professionnels qui auront la charge de l’appliquer. « C’est à partir de ce protocole que la deuxième étape s’enclenchera, notamment la mise en œuvre opérationnelle, en liaison avec les élus locaux », souligne le parlementaire audois, qui a ardemment soutenu le dossier à Paris.
MIDI LIBRE 21/12/2013