Paris/Georges Méric, président du conseil départemental de la Haute-Garonne, Carole Delga, présidente de la région Occitanie, le député Kader Arif, le sénateur Alain Chatillon, les maires de Ramonville et Auzeville et des élus de l’Aude et de l’Hérault ont été reçus hier après-midi au ministère de l’Environnement, à l’initiative de Ségolène Royal (retenue à la Cop 22 à Marrakech), par sa directrice de cabinet. Après l’avis défavorable de l’enquête publique sur le projet de classement des abords du canal du Midi, très critiqué par les élus du Lauragais notamment, et avant la commission des sites et paysages du 17 novembre (qui rendra un avis consultatif), les élus ont fait entendre leur voix.
«Le canal est un bijou, notre trésor qu’il faut protéger mais pas au prix de la vitrification de ses abords, d’empêcher le développement économique du sillon lauragais, qui comprend autoroute et voie ferrée», résume Georges Méric, «j’ai demandé que les secteurs d’Escalquens, Montgiscard, Villefranche et Revel soient exclus de la zone d’influence, comme cela s’est fait dans l’Aude, et que les élus du département et des communes concernées participent à la rédaction du document. Je vais aussi demander un rendez-vous rapide au préfet de région».
Ph.E.
LA DEPECHE DU MIDI