Les bureaux et le magasin de la société, le long de l’avenue des Pyrénées. PHOTO/© D.R
La conserverie emblématique de la ville fête ses 50 ans cette année. L’occasion de revenir sur l’histoire d’une grande maison locale.
Sur le toit du magasin situé à l’entrée de la conserverie du Languedoc, le long de l’avenue des Pyrénées, l’emblématique Chaurienne observe le visiteur de son regard en biais… et ce depuis un demi-siècle. Fondée en 1964 par le boucher conserveur chaurien Michel Cauquil, la conserverie a su conserver son image locale, celle d’une entreprise ‘familiale’ et à hauteur d’homme.
De la livraison en 2 CV à l’export international
Ils sont ainsi nombreux parmi les 125 salariés à avoir fait toute leur carrière au sein de l’entreprise emblématique de la ville. Une ville pour qui l’activité de La belle chaurienne représente bien évidemment une image de marque grâce au plat chaurien ‘mondialement connu’ qu’est le cassoulet. Une image qui s’exporte, et pas seulement dans les magasins de France, mais aussi à l’étranger, avec des produits distribués dans une vingtaine de pays européens. On est bien loin des premières heures de l’entreprise. En 1964, la conserverie du Languedoc, alors installée en cœur de ville, rue Marfan, lance le premier cassoulet en conserve. Entouré de deux collaborateurs, Michel Cauquil, livre alors ses commandes au volant d’une 2 CV…
Déménagements et nouvelles technologies
À la fin des années 70, l’entreprise déménage vers la place Montmorency, dans l’ancien séminaire précédemment occupé par les moines. La 2 CV est remplacée par des camions de livraison qui, de plus en plus nombreux, obligent l’entreprise à un nouveau déménagement vers son emplacement actuel en 1985. Comme tradition et nouveautés font parfois bon ménage, la conserverie continue de créer, d’innover (lire ci-contre), en investissant 3 % de son chiffre d’affaires annuel dans le développement de son outil de production, et s’appuie de plus en plus sur les technologies de l’internet pour développer son image. Une nouvelle étape dans cette longue aventure.
L INDEPENDANT du 27/6/2014