Les travaux vont bon train du côté du grand bassin où une nouvelle tranche, l’avant-dernière, sera livrée avant la mi-juillet. La rive Nord est quasiment terminée, et sera, enfin, achevée en octobre ou novembre prochain maintenant que la commission nationale des sites a validé le principe d’une rambarde avec, incluses, des barres leds pour l’éclairer, le ponton en bois qui permettra enfin de faire le tour à pied du seul plan d’eau de cette taille sur le canal du Midi. Le ponton en bois, justement, large de 3,40 m, est actuellement en cours de fabrication en Bretagne et sera posé dès cet automne. Il assurera la continuité des aménagements déjà réalisés à partir du pont Vieux jusqu’à l’aplomb de la boulangerie de la rue François-Mitterand. Des pierres de couronnement ont en effet été remplacées, le pavage rénové, du mobilier urbain placé, l’éclairage public remplacé, les murets des jardins sur le domaine public fluvial réhabilités et la couche de roulement réalisée. Noire aujourd’hui, elle sera teintée plus grenaillé… soit dans un gris plus doux.
Pour la partie Sud, la livraison est prévue avant la mi-juillet. L’ancien chemin de halage, de l’entrée de la rue Laperrine au square André-Corre, est en passe d’être terminé. Du square à la Cybèle, il ne manque qu’à poser quelques bancs. Bandes enherbées, bordures semées, sol souple, bute historique refaite, nouvel éclairage, clôture flambant neuve… c’est pimpant. Le square, débarrassé de ses haies, offre une nouvelle vue sur le grand bassin, un panorama magnifique que l’on redécouvre.
L’idée d’installer sur le square, un point de restauration et buvette a été abandonné par la collectivité, un gîte tout proche, propriété de Voies navigables de France, pourra, en effet, accueillir là le projet d’un privé.
L’extension du port est en passe de débuter pour des travaux qui seront terminés en septembre. Vingt anneaux supplémentaires et des bornes d’avitaillement avec eau, électricité, wifi… côté centre nautique pour être en lien direct avec le centre-ville et surtout ses commerces. «Une réhabilitation qui va enfin voir son achèvement après sept années d’études où l’on a avancé en tenant compte, pour chaque étape, de l’avis de l’inspection des sites, de Voies navigables de France avec l’aide de la préfecture», souligne Ph. Greffier, relevant que l’on a affaire, ici, à un patrimoine vivant «qu’il faut faire évoluer tout en lui gardant son histoire. On ne garde pas des chemins défoncés parce qu’ils ont 300 ans».
Gladys Kichkoff
La Dépèche du Midi