Castelnaudary, capitale de la petite reine ? Ce sera en mai prochain puisque la ville accueillera la concentration nationale de Pentecôte, les 19, 20 et 21 mai. Un événement d’importance puisque l’on attend, a minima, un millier de personnes pour ce qui est un véritable événement chez les cyclotouristes. Jean Hernandez, président du Cyclo-Club Castelnaudary, et son équipe sont, déjà, sur les dents. «C’est par Yves Guillot, un adhérent, nouveau venu à Castelnaudary, que nous avons déposé notre candidature. Il vient de Thouars, dans les Deux-Sèvres, la ville qui, l’an dernier, a organisé la manifestation», présente Jean Hernandez. «Faute de ville candidate pour 2018, la présidente nationale lui a suggéré de demander à son nouveau club – Castelnaudary — s’il souhaitait être organisateur de la manifestation». Ainsi fut fait…
Les deux hommes en sont sûrs, la manifestation devrait attirer beaucoup de monde. «C’est la toute première fois qu’elle a lieu en Occitanie. Nous sommes ici dans une région très touristique», argue M. Guillot. Eux auront en charge l’accueil des camping-caristes qui seront installés à La Piboulette. Pour les autres hébergements, les participants à la manifestation seront dirigés vers l’office de tourisme. Quant au programme, il est d’ores et déjà ficelé avec trois circuits au choix le samedi et le dimanche, deux le lundi. Ils ont pris soin d’indiquer les dénivelés pour ces circuits à thème : le Pays cathare ; le Haut-Lauragais, la Montagne Noire. Samedi et dimanche, un parcours VTT de 35 km est également proposé ainsi qu’un cyclo découverte destiné à des gens qui font très peu de vélo. La balade sera guidée, accompagnée et commentée. On a également pensé aux «non pédalant» à qui il sera proposé une randonnée pédestre pour les trois jours. Des excursions sont également prévues avec une visite guidée de la ville, le samedi, et un déjeuner à la Cybèle, le dimanche, suivi d’une promenade en bateau sur le canal du Midi. Nous reviendrons, bien sûr, sur cet événement qui s’adresse aux cyclotouristes licenciés et non-licenciés . «La seule différence, c’est le montant de la participation», relève M. Guillot.
Gladys Kichkoff
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