CASTELNAUDARY : Le sénateur Courteau soutient le combat saint-martinois – L'Officiel du Canal du Midi

CASTELNAUDARY : Le sénateur Courteau soutient le combat saint-martinois

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«Guy Bondouy, le maire de Saint-Martin-Lalande, a raison de s’interroger et de demander des explications à Voies navigables de France. Je lui ai d’ailleurs demandé de me tenir au courant du déroulement de la réunion qu’il a organisée lundi avec ses représentants.» Le sénateur Courteau ne décolère pas. Quand on lui parle d’abattage des platanes du canal du Midi, il voit rouge. «Je ne suis ni ministre ni préfet, je ne suis qu’un modeste parlementaire mais je pousse depuis trois ans pour que l’on accélère le processus de mise en œuvre de l’expérimentation du traitement. Je pousse, je pousse et je l’ai enfin obtenue puisque le ministre de l’Agriculture a donné le feu vert», témoigne-t-il.
«S’il y a une chance sur cent, il ne faut pas la rater»

«Je considère que même s’il n’y a qu’une chance sur cent pour que cela marche, il ne faut pas la rater. Il y va de la survie de plusieurs dizaines de milliers de platanes aujourd’hui menacés ». Le sénateur Courteau est en colère. «Le temps passait et l’expérimentation ne commençait toujours pas. Ce qui est sûr, c’est qu’à ce rythme-là, à force d’abattre des arbres, si le traitement s’avère efficace, il ne restera plus un seul platane à soigner», s’agace-t-il. Il y a dix jours, donc, le parlementaire audois a reçu confirmation du ministre, sauf que… «les services du ministère me signalent que l’on ne pourra connaître le résultat que dans trois ans et je constate qu’en attendant, on continue d’abattre», ce qui n’est pas du tout du goût de notre élu. «Le modeste élu que je suis s’échine à limiter la casse. Je l’ai dit et redit à Matignon, que l’on abatte un arbre mort par mesure de sécurité, d’accord. Maintenant on en abat des kyrielles apparemment pour l’instant bien portants. Je trouve que c’est aller un peu vite en besogne. À Saint-Martin-Lalande, il n’y en aurait que trois ou quatre morts et ils veulent en abattre une quarantaine. Moi je dis non. Qui va m’entendre ? Je vais aller dire non au ministre. Attendons ! Ces trente-huit arbres, ils sont morts ? Non ? ! Eh bien patientons. Laissons une chance au traitement. On a enfin le feu vert et cela n’a pas été sans mal. J’ai réalisé l7, 18 interventions soit en me déplaçant au ministère de l’Agriculture, soit en interpellant les ministres au Sénat et en allant même à Matignon».
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Gladys Kichkoff
extrait de LA DEPECHE DU MIDI