Il s’est vidé tranquillement… Depuis début novembre, c’est la période de chômage du canal du Midi. Chômage oui, mais pas pour tout le monde. «C’est la période où nous avons le plus de travail, où nos agents qui, l’été, s’occupent de la navigation, retrouvent leur vrai métier : électricien, chaudronnier…», explique Jacques Noisette, directeur de la communication à VNF, Voies navigables de France. Les agents sont en effet occupés à entretenir le canal et ses ouvrages. À Saint-Roch, ce sont trois des quatre écluses pour lesquelles il faudra refaire l’étanchéité et les cales maçonnées qu’il s’agit de remettre en état. Le long du petit bassin, c’est le mur de la rive droite qui fait actuellement l’objet de toutes les attentions. Plus loin, à l’écluse de Viviers, la vanne du déversoir est à remplacer et il faut réviser la porte, là aussi. La porte encore, à l’écluse de Saint-Sernin ainsi que la fourrure, cette petite pièce de bois qui assure l’étanchéité, ne fait plus correctement son travail. À Mas-Saintes-Puelles, l’étanchéité est à revoir, notamment au niveau des notes de musique, de petits joints ainsi nommés. «Globalement, il n’y a pas de gros travaux et c’est une bonne chose. Nous arrivons à un stade où le plus gros a été fait. Nous sommes là plutôt dans des interventions de maintenance, des travaux qu’on en peut faire quand le canal est en eau». Le 24 décembre prochain, au terme de deux mois, VNF le remplira à nouveau, tranquillement.
Gladys Kichkoff
LA DEPECHE DU MIDI