Cet axe de tourisme fluvial et ses 10 000 bateaux par an dont 7 000 sur Trèbes va voir son activité aller crescendo au fil des semaines.
C’est le moment pour les éclusiers de retrouver leurs postes. canal du midi
Du 1er novembre à la mi-mars, ils effectuent les travaux d’entretien et de réparation, c’est la période de chômage du canal, issue d’un terme de batellerie très ancien qui signifie tout arrêt de navigation et d’alimentation.
Ce métier d’éclusier a subi une mutation importante, jusqu’aux années 1990, le passage de l’écluse se faisait manuellement, de grandes familles d’éclusiers vivaient sur place et bien souvent de père en fils, ils faisaient passer les bateaux en tournant de lourdes manivelles.
canal du midiAprès 1990, la mécanisation des écluses est intervenue et un petit moteur et son boîtier qui lève les portes autour de la taille de l’éclusier ont remplacé ces manivelles.
Cette phase d’automatisation a vu le travail de l’éclusier se moderniser : l’homme s’est mis aux manettes et aujourd’hui, l’éclusier est là pour accueillir, surveiller et faire en sorte que le passage à l’écluse du bateau et de ses occupants se fasse en toute sécurité.
Aujourd’hui, l’éclusier est un agent d’exploitation et d’entretien assurant la navigation, veillant au niveau de l’eau et surveillant le domaine public fluvial. canal du midi
Dans les prochaines années, dans l’Aude, les éclusiers seront des agents-fonctionnaires d’Etat reçus sur concours administratif relevant de l’exploitation des voies navigables tout simplement
extrait de : http://trebes.blogs.lindependant.com/tourisme/