Loin des critères d’une beauté
mercantile aux formes
élancées et parfaites, Michel
Alquier dans ses sculptures,
propose des personnages,
nus, seuls à deux ou à trois,
dans lesquels la sensualité
est représentée par leurs formes
rondes et trapues.
Pas de modèles, mais un imaginaire
qu’il traduit dans ses
oeuvres en terre cuite. Ces
hommes et ces femmes dénudés,
n’ont rien d’impudique
et tirent leur beauté de ces
anciennes sculptures que les
formes arrondies mettaient
en valeur. De couleur blanche,
nature ou rouille, ce
sont des petits formats sur
socle au visage neutre et
sans titre, laissant à chaque
visiteur sa part d’interprétation.
Jocelyne Bonzom, la peintre
avec qui il partage l’espace,
est une artiste d’influence
abstraite.
Elle explore les couleurs, les
formes et s’inspire du monde
végétal. Elle se positionne
dans le courant impressionnisme
abstrait et on retrouve,
dans ses oeuvres, trois formes
symboles, le losange, le
cercle et le carré.
Elle emploie une peinture
acrylique sur papier ou papier
de riz. Son travail se fait
toujours en musique, vecteur
indispensable qui guide sa
main.
ø À découvrir jusqu’au 3 juillet