Une trentaine de scientifiques et divers experts (aménageurs, paysagistes, urbanistes, géographes, techniciens et ingénieurs) ont créé récemment un comité scientifique chargé de se pencher sur l’avenir du canal du Midi et du canal des deux Mers. «Il s’agit d’une instance de concertation et d’échanges qui a pour but d’instaurer un dialogue avec les partenaires du canal du Midi» (région Occitanie, préfecture avec la sous-préfète chargée du canal, collectivités, etc.N.D.L.R.), explique Nathalie Eychenne, coordinatrice technique de ce «Labo du canal du Midi et des Deux Mers» : «Les bouleversements climatiques et sociétaux font peser une menace sur son avenir et sur les activités qui se développent autour de lui», selon la coordinatrice, par ailleurs responsable de la Fredon (Fédération régionale de défense contre les organismes nuisibles).
Pour Nathalie Eychenne, les dangers qui menacent le canal sont surtout le chancre coloré (qui s’attaque aux platanes du canal) et le changement climatique. Les scientifiques s’inquiètent aussi de la qualité de l’eau du canal, et des éventuelles pollutions dont il pourrait être victime, alors qu’il sert de réserve potentielle d’eau potable pour tout le Nord toulousain et aussi pour l’irrigation des terres agricoles sur tout son parcours. L’optimisation de la gestion des ressources en eau, la protection des milieux aquatiques et la protection sanitaire des populations sont aussi au cœur
des préoccupations de ce Labo, qui se donne pour mission de «contribuer à la préservation du canal pour satisfaire tous ses usagers».
La préservation et la valorisation du patrimoine bâti et paysager du canal seront aussi au cœur des travaux à venir de ce comité scientifique. Parmi les membres, Marie-Christine Huau, déléguée au développement à Véolia France explique : «Veolia est associé en tant qu’acteur du développement économique du territoire (et) peut apporter ses expertises sur la gestion du grand cycle de l’eau en complément des actions menées par les observatoires scientifiques locaux et régionaux».
des préoccupations de ce Labo, qui se donne pour mission de «contribuer à la préservation du canal pour satisfaire tous ses usagers».
La préservation et la valorisation du patrimoine bâti et paysager du canal seront aussi au cœur des travaux à venir de ce comité scientifique. Parmi les membres, Marie-Christine Huau, déléguée au développement à Véolia France explique : «Veolia est associé en tant qu’acteur du développement économique du territoire (et) peut apporter ses expertises sur la gestion du grand cycle de l’eau en complément des actions menées par les observatoires scientifiques locaux et régionaux».
LA DEPECHE DU MIDI