Tous les dix ans VNF (Voies navigables de France) vidange le lac de Saint Ferréol pour réaliser les travaux d’entretien. Les poissons blancs et les carnassiers pêchés alors sont redistribués dans le canal du Midi. Les carpes, elles, sont transportées au Four de Louge, à Muret. Un nombreux public assiste tous les soirs à l’arrivée de ces poissons. Mickael N’Guyen président, explique cette arrivée prétendument massive : «Si on a 200 sujets comme prévu, cela fera 7 poissons à l’hectare, on est loin de la surdensité redouté par certains. Ce sera des sujets avec une moyenne de 18 kg avec certains qui friseront les 30 kg. Depuis le début de l’année on prépare le lac en partenariat avec le CNRS, qui s’investit beaucoup. Ses agents viennent deux fois par semaine depuis le début pour faire une étude du substrat pour savoir si le lac est à même d’accueillir toutes ces carpes. Il s’est avéré que c’est un substrat des plus riche de la région. Pour la qualité de l’eau c’est pareil. Le PH est sensiblement identique à celui du lac de Saint Ferréol, il n’y aura pas de problème d’acclimatation. À la AAPPMA, pour préparer le lac, on a relevé 13 pièges à poissons-chats tous les deux jours et ainsi on arrive à 3,5 tonnes de sorties, plus 170 kg d’amour blancs, ce qui fait aujourd’hui 3,7 tonnes. On va continuer encore trois semaines pour arriver à 4 tonnes pour 3,5 tonnes de carpes réintroduites». Un excellent bilan halieutique. Robert D’Ancona présent la veille au lac de Saint-Ferréol expliquait : «je ne suis pas carpiste, j’ai regardé surtout les carnassiers, avec énormément de sandres, qui devraient êtres…
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