Les atouts cumulés de la nouvelle grande région permettront à Midi-Pyrénées Languedoc-Roussillon de se positionner à l’international en proposant une offre variée : montagne, mer, campagne et grands sites touristiques.
C et été, une météo plus que favorable a permis d’accueillir les touristes dès le début du mois de juillet et un magnifique été indien a prolongé la saison jusqu’au mois d’octobre. Didier Cujives, président du Comité départemental du Tourisme de Haute-Garonne s’est félicité des performances de la centrale de réservation du département. Au mois d’août, 83 % des logements en location étaient occupés. Les estivants se sont tournés en particulier vers le tourisme vert — à Puysségur, par exemple, en pleine Gascogne toulousaine, un camping a pratiquement affiché complet pendant deux mois —. Ils ont également plébiscité les animations et activités gratuites comme les festivals en plein air, 31 Notes d’été ou la fête des fleurs de Luchon. Si les touristes français redécouvrent la région, les touristes étrangers reviennent également comme ont pu le constater les offices de tourisme de Carcassonne ou Rocamadour. l’un des acteurs du tourisme fluvial régional a même noté une augmentation de 37 % de la clientèle anglaise et de 25 % de la clientèle suisse pour ses bateaux habitables navigant sur le Canal du Midi.
Une politique de Grands Sites payante
La région Midi-Pyrénées se situe désormais au 4e rang dans le classement des destinations de vacances souhaitées selon un sondage BVA. Il faut dire que la Région a mis l’accent sur son attractivité avec la diffusion de spots publicitaires vantant la beauté des Grands Sites. Cette opération met en avant 25 hauts lieux du tourisme Midi-Pyrénéen comme Conques, Rocamadour, le Pic du Midi, Albi ou encore l’abbaye de Sorèze. Ces grands sites accueillent chaque année la majeure partie des 15 millions de touristes qui visitent la région. Et génèrent plus de six milliards d’euros par an de recette touristique.
Un rapprochement fructueux
Avec la fusion avec Languedoc-Roussillon, la nouvelle région va s’imposer comme un acteur majeur du tourisme français : elle proposera à ses visiteurs un échantillon varié des paysages et des activités de loisirs. Toulouse se rapprochera de la mer et Montpellier des Pyrénées. Quant aux visiteurs, ils n’auront que l’embarras du choix. Ils devaient être plus de 30 millions à poser leurs valises estivales entre mer et montagne.
Une offre à structurer
Il reste encore à structurer cette offre touristique pléthorique — la nouvelle région ne comptera pas moins de 4 600 monuments historiques à visiter — Pour l’instant, chacun fait de son côté la promotion de sa marque, mais il faudra sans doute trouver une appellation commune pour vendre à l’international les richesses du sud de la France et une stratégie cohérente pour donner de la visibilité à ce vaste territoire. C’est le challenge qui attend les futurs responsables du tourisme de cette région qui se cherche un nom évocateur.
La Dépêche du Midi