Pendant près d’une heure, l’achat de la maison de garde appartenant à Voies Navigables de France a été au centre des débats du conseil municipal . Cet immeuble fermé après le départ du dernier garde,s’est progressivement détérioré pour devenir assez dangereux pour le public et la circulation.
La précédente municipalité avait proposé de l’acquérir il y a une douzaine d’années et la vente avait été annulée par VNF au dernier moment .Ensuite il y a eu un projet en liaison avec le Parc régional pour en faire la Maison de l’Eau.Pendant ce temps , une partie du toit s’effondre , la végétation envahit la cour , c’est devenu une ruine .Suite à une estimation des Domaines , VNF propose l’immeuble à la mairie pour 19000€ , sachant qu’il est classé et que l’on ne peut démolir .La question est de savoir quel intérêt pour la commune d’acquérir ce bien et que peu-t-on en faire ? Faut-il sauvegarder les murs , cela pourrait servir à la création d’un atelier relais , faire passer des réseaux. tous les conseillers reconnaissent que le lieu est idéalement placé , à l’angle de la rue principale et du chemin de la Rigole , proche de la Voûte Vauban et des parkings .Mais voilà les devis sollicités pour avoir un aperçu des travaux sont très élevés.
Plusieurs pistes
Plusieurs pistes et propositions sont avancées : faire accepter des réserves sur la possibilité de faire une ceinture si l’état des lieux le permet et faire suivant les capacités financières de la commune.Pour certains conseillers , il est nécessaire de connaître la destination future.Autre gros problème , le classement avec ses contraintes architecturales, l’impossibilité de démolition, d’où la demande unanime de déclassement .En résumé , comme le dit le maire Alain Mary , il faut l’acheter mais pas d’achat si les réserves ne sont pas acceptées et il demandera le déclassement .
travaux de sécurité routière : Patrice Guiraud présente en conseil les plans pour la mise en place de plateaux trapézoïdaux sur les chaussées à chaque carrefour et divers points du réseau pour environ 50000€.
La Dépêche du Midi