Entre pousse-pousse du Sud-Est asiatique et triporteur hollandais, la machine ambulante de Blaise distille tous les week-ends des gouttes d’exotisme dans le parc du canal. D’un coup de pédale tranquille, le jeune autoentrepreneur incite passants et joggers à céder à la tentation d’un petit jus dégusté en pleine rue aux premières heures de la journée.
Gâteaux ou jus d’orange frais. À emporter, évidemment ! Pour débuter son activité de vendeur de plaisir ambulant, Blaise a misé sur des prix ronds comme une roue de vélo.
«Et sur la qualité», s’empresse-t-il d’ajouter, lui qui propose que des produits bios et frais maison.
Cible privilégiée : les sportifs et les passants qui viennent passer un bon moment sur les bords du canal. Blaise joue aussi la carte de l’authenticité et de la bonne humeur pour se faire connaître, quand le temps le permet. «J’ai de bonnes retombées. Des parents m’arrêtent pour payer un jus d’orange à leurs enfants, en leur disant que c’est bien meilleur que les boissons gazeuses.»
Le vendeur estime à une cinquantaine le nombre de jus vendus chaque jour. Pour ça, il faut créer des habitudes. «Le but, à long terme, c’est que les gens m’appellent en disant je veux mon meilleur jus de fruit de la journée» !».
Le concept de vendeur ambulant de Blaise est idéal pour les zones de plein air. L’aspect ludique de son triporteur attire l’attention, ceci garantissant son succès, ainsi qu’une bonne communication avec les passants. Encore merci à Blaise de faire voyager nos papilles.
Daniel Moukoko LA DEPECHE DU MIDI 13/06/2014