Toulouse. Pourquoi les arbres qui bordent le canal du Midi ont-ils tous un numéro ? – L'Officiel du Canal du Midi

Toulouse. Pourquoi les arbres qui bordent le canal du Midi ont-ils tous un numéro ?

Saviez-vous que les arbres qui bordent le canal du Midi ont tous un numéro ? Voies navigables de France (VNF), en charge de la gestion de l’ouvrage de Riquet, en est à l’origine.

L’aviez-vous déjà remarqué ? Les platanes qui bordent le canal du Midi ont tous un numéro ! C’est Voies navigables de France (VNF), en charge de la gestion de l’ouvrage de Pierre-Paul Riquet, qui est à l’origine de cette campagne d’identification.

LIRE AUSSI : On a testé pour vous : le canal du Midi à vélo, de Toulouse à la Méditerranée
Une maladie à l’origine de cette campagne d’identification

Ce numéro d’identification permet de « surveiller l’état sanitaire de l’arbre », explique Jacques Noisette, en charge de la communication pour VNF.

Les platanes qui bordent le canal du Midi sont en effet menacés de disparition. En cause ? La maladie du chancre. Il s’agit d’un champignon microscopique qui se loge à l’intérieur du platane et bloque ses canaux de sève. L’arbre meurt en très peu de temps, entre 6 mois et 5 ans.
Déjà 19 000 platanes ont été abattus

La propagation est rapide et malheureusement sans remède. Elle ne peut être combattue ni chimiquement ni biologiquement. Par conséquent, il n’existe à ce jour qu’une seule solution pour endiguer la propagation du chancre : abattre et brûler les arbres touchés. Quelque 19 000 platanes ont déjà été abattus depuis 2006.

D’où l’identification des platanes encore sains par VNF. Jacques Noisette détaille le processus mis en place :

Chaque automne, nous confions à des laboratoires spécialisés le contrôle sanitaire, arbre par arbre. Chaque platane est référencé sur une base de données et le laboratoire alimente cette base lors de la visite de terrain.

Des campagnes d’abattage chaque année

Ce recensement permet à VNF d’établir la programmation précise des campagnes d’abattage qui ont lieu au printemps et à l’automne de l’année suivante.

https://actu.fr/occitanie/toulouse-