Toujours aussi nombreux chaque année, les touristes viennent des quatre coins de la France et de l’Europe à la découverte du Lauragais.
S’il est facile de les voir passer à vélo le long du canal du Midi ou de les repérer avec les audio-guides dans les musées, sait-on réellement ce qu’ils pensent du Lauragais ? Pour le savoir, nous nous sommes armées de lunettes de soleil et d’une carte de la région, histoire de se fondre dans la masse. Rencontres.
Des Vendéens à vélo
Fraîchement arrivés de la Vendée, Catherine et Jean-Paul, se sont tout de suite munis de leurs vélos tout équipés pour partir à l’assaut du canal du Midi jusqu’à Narbonne. « C’est la première fois que nous faisons ce voyage. Pour l’instant nous trouvons ça super ! C’est tellement agréable de rouler à l’ombre des platanes », témoigne Catherine. Le couple roule presque 50 kilomètres par jour. Pour Jean-Paul « la voie est bonne et l’ambiance au bord du canal est super sympa ». Tout roule !
Catherine et Jean-Paul : un couple de vendéens en vélo !
Catherine et Jean-Paul : un couple de Vendéens découvrant le Lauragais en vélo !
Un coup de foudre pour le Lauragais
Ségolène et Cédric, que nous rencontrons sur les bords du lac de Saint-Ferréol ne sont pas vraiment touristes. Ces Lillois l’ont pourtant été un jour et lorsque Cédric est muté à Toulouse, ils décident de prospecter dans la région toulousaine afin de trouver le lieu de leur prochain nid d’amour. Ils visitent alors Saint-Paulet, près de Castelnaudary et badaboum ! C’est le coup de foudre pour cette région et ce village « calme et authentique ». Ils ont aujourd’hui un gîte et accueillent les touristes de passage !
« Elles sont toutes belles, belles, belles… »
Si Patrick le Parisien peaufine son bronzage ce n’est pas pour les beaux paysages… Mais sûrement pour les « jolies filles de la région » !
Peu mieux faire pour les Manceaux
Si ce couple originaire du Mans dans la Sarthe est satisfait de son périple à vélo entre Sète et Toulouse, qu’ils conseilleront d’ailleurs à leurs amis selon leurs dires, quelques critiques fusent. Le canal serait mal balisé, ce qui ferait perdre du temps et surtout de l’énergie lorsqu’on se trimballe 20 kg sur chaque vélo… Le moindre écart de 500 mètres se fait sentir dans les mollets ! Quant à l’accueil, Didier et Laurence sont déçus par l’attitude un peu blasée des commerçants. « C’est pas la Corse mais presque… », souffle Didier. « Lorsqu’on est à vélo, on est la sous-catégorie des touristes », renchérit Laurence. Avis aux Lauragais !
Carton plein pour la colo
Qui a dit que les ados étaient difficiles ? Pour ces jeunes originaires du Lot et de l’Aveyron, le Lauragais « c’est trop bien » ! L’eau du lac de Saint-Ferréol est à leur goût, les paysages de même et « tout est propre ». La colo, les monos et les premiers amours y sont sûrement pour beaucoup mais ne soyons pas si modestes !
Un bon compromis pour la Sarthe
Timon et Nina ont la quinzaine et passent leurs vacances en famille. C’est leur première fois dans le Lauragais et tout ce petit monde semble s’amuser. Si Castres est un peu vide « et qu’il n’y a rien à y faire » et qu’à l’inverse cela grouille un peu trop à Carcassonne, les deux adolescents semblent satisfaits de leur point de chute à Saint-Julia, village « accueillant, avec une bonne ambiance et un joli marché » !
« Muy bien ! » selon les Espagnols
« C’est super de faire ce trajet en famille », nous confient des Barcelonais que nous croisons au détour d’une écluse le long du canal du Midi. Pour la famille Oialai, en route jusqu’à Narbonne avec leur bout de chou de trois ans, entre les décors et les rencontres ce n’est que du plaisir. Seul bémol, peu de points d’eaux permettant une baignade bien méritée sous ce soleil de plomb…
Une famille espagnole en vadrouille dans le Lauragais.
Mathilde Raviart et Lola Monset
redaction.voixdumidilauragais