Venus de Carcassonne, Caunes, Mailhac, Villegailhenc, Pennautier, Fanjeaux, Citou, l’Aude est riche de talents. Pour la 3e édition de la «Sculpture dans tous ses états», ils sont neuf à avoir répondu à l’invitation de la présidente de l’office de tourisme Marie-Antoinette Biel et sa fidèle lieutenante Aline Bouba. En ce vendredi, le vernissage avait drainé la foule des grands soirs.
Tous autodidactes, beaucoup sont également peintres. Nombreux sont ceux qui, sensibles à la dégradation de notre planète, recyclent la ferraille, le bois flotté et leur redonnent une seconde vie. Marc Carollo transforme la ferraille en œuvre d’art pleine de légèreté, œuvres métalliques et lumineuses. Claude Labat, lui, assemble des outils anciens liés à la profession de ses ancêtres pour réaliser des formes originales : bateaux, personnages. Hassan Ouaali, à partir de fer à béton, de tôles et de billes, sculpte des insectes plus vrais que nature. Jean-Louis Coste utilise le bois flotté qu’il ramasse sur les plages et avec lequel il crée des objets de décoration sortis tout droit de son imagination, racontant tous une histoire. Marco Cassina le tourneur sur bois présente un poisson préhistorique : le cœlacanthe, tout droit sorti d’une pièce de bois de bouleau trouvé dans une forêt. Jean-Paul David, ferronnier d’art, sculpteur, marqueteur mais aussi poète, travaille les marbres du monde entier. Il expose sa réalisation phare : le papillon, pièce unique qui a demandé 660 heures de travail.
Alain Clinard, artiste aux multiples facettes dont les créations sont vendues à travers le Monde, participe à cette exposition en présentant trois de ses sculptures qui reprennent ses thèmes de prédilection : le cheval et la tauromachie. Léo de Faucher, peintre de renommée internationale, illustrateur de livres, devient un sculpteur plein de fantaisie en créant, avec des objets de récupération, ses sculptures Art Recup’très particulières. Béatrice Saint-André peint sur le marbre de Caunes et lui redonne vie.
L’exposition est visible jusqu’au 30 juin.
LA DEPECHE DU MIDI